Poème de Rei

liquidus Sam 8 Nov - 6:24

Poème de Rei prononcé au debut de l'episode:

Montagne. Montagne imposante. Qui traverse les ages.
Bleu. Le ciel bleu. Quelque chose d'invisible. Quelque chose de visible.
Soleil. Quelque chose d'unique.
Eau. Quelque chose d'agréable. Le commandant Ikari.
Fleurs. Des objets tous semblables. Inutiles.

Ciel. Rouge, ciel rouge.
Rouge. Je déteste le rouge. De l'eau qui coule. Sang. L'odeur du sang.
Une femme qui ne saigne pas.

Un homme modelé dans de la terre rouge. Un humain fait par un homme et une femme.
Cité. Quelque chose construit par l'homme.
Eva. Quelque chose construit par l'homme.

Qu'est-ce qu'un homme?
Quelque chose construit par Dieu. L'homme est quelque chose construit par l'homme.
Les choses que je possède sont Vie et Coeur.
Le réceptacle du Coeur. Entry Plug, le siège de l'âme.
Qu'est-ce? Ceci est moi. Qui suis-je? Que suis-je? Que suis-je? Que suis-je? Que suis-je?

Je suis moi. Ce corps est moi. La forme qui me forme. Le moi visible, mais sans la possibilité de me voir. C'est étrange. Mon corps se dissout. Je ne me sens plus. Il y a quelqu'un d'autre. Qui est là? Devant moi...

Ikari. Je connais ces gens. Major Katsuragi. Professeur Akagi. Mes camarades de classe. Le pilote de l'Eva-02. Commandant Ikari.
Qui es-tu? Qui es-tu? Qui es-tu?

Poême figurant au debut du tome 3 d'evangelion:

L'asphalte sec de la cité sans saisons où le chant des cigales recouvre tout, où tout sombre dans un mirage vacillant...
J'ai tourné la tête en traversant un carrefour et je n'ai vu que ton image éphémère.
En tendant la main j'ai à peine senti la chaleur de ton corps.
Une brise légère m'a caressé le dos.
Pas un contact entre nous, ni même un regard, mais je sens que nos destins se croisent quelque part.
Nous traversons un labyrinthe céleste, nous filons jusqu'au bout de la nuit, après le coucher du soleil qui irradie les gratte-ciel.